Depuis quelques mois, on sent que ça bouge à nouveau. Rien de spectaculaire, mais clairement, les choses reprennent un certain rythme. Les acheteurs reviennent, les taux redescendent un peu, et les vendeurs les plus réalistes commencent à concrétiser leurs projets.
L’immobilier en 2025 n’a rien à voir avec celui de 2022. Il est plus lent, plus exigeant, plus sélectif. Mais il reste actif, pour peu qu’on sache comment s’y prendre.
Les taux d’intérêt : enfin un peu d’air
Après une période très compliquée, les taux de crédit immobilier sont redescendus autour de 3,8 % à 4 % selon les dossiers. Ce n’est pas donné, mais c’est plus supportable que les 5 % passés.
Les banques sont toujours prudentes. Elles attendent un dossier solide, avec de l’apport, un emploi stable et une situation bien maîtrisée. Mais pour les profils sérieux, il est à nouveau possible d’acheter dans des conditions correctes.
Un marché à deux vitesses
Le marché français se stabilise. Dans certaines grandes villes, les prix continuent de corriger doucement, notamment là où les excès avaient été les plus marqués. À l’inverse, les zones rurales et les villes moyennes voient revenir une demande plus régulière.
Chez nous, dans l’Ain, les maisons bien situées, bien entretenues et correctement classées sur le plan énergétique trouvent preneur. Mais les biens énergivores ou mal positionnés peinent à susciter de l’intérêt, même à prix serré.
Le DPE change tout
Depuis janvier 2025, les logements classés G ne peuvent plus être proposés à la location. Et à partir de 2026, ce sera au tour des logements classés F. Conséquence : les acheteurs et les investisseurs regardent d’abord le diagnostic de performance énergétique avant même le reste.
Un bien mal classé peut perdre 15 à 20 % de valeur, voire plus s’il y a beaucoup de travaux à prévoir. À l’inverse, un logement bien isolé, classé C ou D, est désormais un argument de vente en soi.
Il faut être lucide : vendre un logement classé F ou G aujourd’hui, c’est soit accepter une décote, soit prévoir des travaux. Il n’y a pas d’autre voie.
Vendre en 2025 : lucidité et préparation
Les vendeurs qui restent figés sur les prix de 2022 n’avancent pas. Ceux qui écoutent le marché, qui préparent leur bien, qui acceptent de se positionner intelligemment, concluent des ventes.
Un bien propre, bien situé, bien noté au DPE, au juste prix, se vend. Pas forcément en trois jours comme à l’époque post-Covid, mais dans des délais raisonnables.
Les biens atypiques, les passoires thermiques, les maisons avec beaucoup de travaux, eux, demandent plus d’efforts, de pédagogie, et souvent un repositionnement en prix.
Investir aujourd’hui : possible, mais pas n’importe comment
Le marché locatif reste tendu dans beaucoup de zones. Et si le neuf ou les résidences gérées peinent à séduire, la location meublée non professionnelle (LMNP) conserve son intérêt, surtout quand elle est bien pensée : studio en centre-ville, colocation, logement rénové.
Mais l’investissement locatif n’est plus automatique. Il demande une vraie étude du rendement, une analyse fine du DPE, des charges, de la fiscalité et du potentiel locatif réel.
Et chez nous ?
Sur le secteur de Pont-de-Vaux et ses environs, on voit clairement que les projets se font plus réfléchis. Les acheteurs sont exigeants, bien informés. Ils veulent de la transparence, des conseils, et des biens cohérents avec leur budget et leur mode de vie.
Les vendeurs, eux, sont souvent dans une logique de transition de vie : retraite, succession, départ. Dans ces moments-là, être bien accompagné fait la différence.
Conclusion
Le marché immobilier français ne redécolle pas, il se réorganise. Il est plus technique, plus exigeant, mais il reste actif. Pour peu qu’on sache s’y adapter.
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